23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 23:01

Nothing is, maybe, deeper than the conscience where we are to be mutilated in our feelings, but still stripped our more beautiful images whose doves offered to the rest of the world. Also odious and ridiculous. But among those, from which I suffer more, is to see disguising what I loved more. And this image of this woman which they took from the best of my thoughts to give her the exhibitionist figure that they impose. I may need the force of my all spontaneous feelings to keep her youth and her attractions to date on my heart.

Sometimes, I think that this form of love is not the maid, because in somewhere on the egoistic features of my behavior, I am curiously jealous, for them this woman is a property of their proven behaviors of constraint while for me it is all the dependence. The falsest way to love?!.

Woman they say! Rather it’s right a passion which they would her be: beauty of her flesh, sensuality that she undertake, taboos which she breaks, her dared behavior, her ( fake ) indifferent manner, her coarseness coated with softness, as if that a fool came to whisper in my ear that the art of the words were invented to give the sufferings to the world.

There, I want well that they feel this difference, I see differently this woman, this most beautiful adventure that a man could live, a destiny, the largest stake of the heart, an arena where the man fights against the world of rough, the sludge where it’s done clean, a sudden passion made of need and spite, one moment of extreme feelings disorder, the prolongation of my heart, the black sheep with three heads of which I am afraid, the eternal life.


May be I say all that bad things because I lost something, but after all, shouldn’t I be wary of my acts which, unconsciously, can deceive my thoughts? Did her know? The man never starts something which he can’t complete!! Don’t know yet, I’m just a man with nothing to prove.. with no time to loose.

 

 

 

Matt Pond PA – Taught to Look Away (mp3)

Sufjan Stevens – The Dress Look Nice On You [Live] (mp3)

Johnny Cash – Solitary Man (mp3)

Wilco – What Light (mp3)

France Gall – Les Sucettes (mp3)

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 23:01

Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot - Bonnie and Clyde (MP3)


They're young… they're in love… and they kill people…


Était la ligne efficiente de publicité d'une des plus élégantes et intransigeantes des images de bandits. Basée sur une histoire vraie. Faye Dunaway et Warren Beatty excellent comme Bonnie Parker et Clyde Barrow, les infâmes criminels amateurs de pistolets qui ont erré le Midwest américain pendant le début des années 30. En ce film, les voleurs de banque sont dépeints en tant qu'héroïques et romantiques - ils sont les amoureux, deux étoiles croisées happés vers le haut dans un mouvement giratoire de violence et de passion, méticuleusement évoqués par les photographies posées en sépia, la musique et le décor soigneusement choisis. La comédie noire se déplace inéluctablement vers la fin mémorable très longtemps et jusque-là imitée : les centaines de balles ingurgitent dans la paire misérable, qui meurt dans un mouvement lent.



Bonnie and Clyde


Quand la passion et fatalité remplacent la conscience : Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot - Bonnie and Clyde

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 23:01

Charles Aznavour - Idiote Je T'Aime (mp3)

Starsailor - She Just Wept (mp3)

She just wept like I could not ignore / How can I act when my heart's on the floor? / She just wept 'Til her eyes became sore / I knew who she was but I don't anymore.

Les femmes malicieuses pleurent, publiquement, leurs amants morts pour prouver qu’elles sont dignes d’être aimées, mais sans bruit, leurs grands chagrins quand leurs amants les fuient à cause de leurs malveillances. C’est dans ces cas-là qu’elles étouffent leurs sanglots, cachés entre leurs beaux doigts pendant qu’elles diront des désobligeances à propos. Elles diront des mots de femmes, des parce que, des mots qui veulent justifier tout, même l’univers.

Trop roublardise, pourtant elle ne sait faire la différence entre être une magnifique femme et une magnifique personne, pourtant je n’ai jamais arrêté de lui expliquer que pour être la Reine , il lui faut juste un cœur, de la piété et de la discipline. Une femme de crédulité.

Une gentille demoiselle, par là, m'avait déjà renseigné : chaque typesse porte en elle et la brebis et la vipère. Moi personne, je ne savais est-ce que je devais juste accepter et conclure tout en ayant le sentiment fielleux de trahir la mémoire de toutes ces Femmes qui sont passées par là. Satisfait de mes temps au fond desquels je plonge la jauge de ma mémoire sans jamais surprendre en elles, l'infime symptôme vipérin. Sinon j'aurais sûrement conclu qu'elles ont dilapidé leur temps à se biler dans le mauvais sens de la vie. Où étais-je inconsciemment insoucieux de leurs malices ? Étais-je dupe ? En tout cas d'énoncer, même si je pense que la crédulité est franchement beaucoup plus douée que la malice, je crois que cette dernière tire sa noirceur du plus subalterne des tartares, là où l'[ Incube ] lui à inculquer la perfidie.

She just wept

She was put to the test

Those that she loved

She had learned to detest

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 23:02

Zina © By Dead Skin - Photo capture écran - clip Raïna Raï

 

Chants, rythmes, voix, riffs, poésies, révoltes, espoirs, exils, joies, douleurs, amours, génies, controverses, générosités, déserts, soleil, identités, thé, cris, couleurs : Racontent les secrets de ce peuple, de ce vaste et fécond pays, de cette terre multiple ou se croisent mer et neige, foret et désert, hauts et bas plateaux, chaleur et fraîcheur, le noir et le blanc, la cité et la compagne, l'affluence et le vide total, le contemporain et le préhistorique, l'Afrique noire et la méditerranée, l'abondance et la disette. Toutes ces richesses font de chaque note de ces chansons une histoire a raconté à ceux qui n'ont jamais connu El Djazaïr, des histoires de civilisations dont on ne peut détacher la culture et l'identité, le génie dans la création, le reflet de la beauté de l'Algérie.

Pour essayer de joindre la mélodie a la poésie voyageuse de Assia Djabar sur le site de Djamila [Source], j'ai fait une "petite compilation"  que j'ai baptisée High Playlets From The Deep Algeria,composée de 24 chansons sur une totalité de 143 Mo uploadée! C'est-à-dire une chanson pour chaque heure, exactement de quoi  faire de mon Vendredi un jour de repos musical mais purement Algérien, comme moi.

 

1. Karim Ziad - Awra (mp3)
2. Khaled - Sidi Boumedienne (mp3)
3.
Baaziz - Je Mon Fou (mp3)
4. Safy Boutella - Sud (mp3)
5. Lili Boniche - Alger Alger (mp3)
6. Raina Rai - Chabba (mp3)
7. Index - Sahraoui [Live] (mp3)
8. ONB ft. Idir - Le Jour du Don (mp3)
9.
Hamid Baroudi - Water (mp3)
10. Amarna - Moul El M'hain (mp3)
11. Hasni - Dak El Mahroum (mp3)
12. El Hachemi Guerouabi - Zine Ya Zine (mp3)
13. Cheikh Sidi Bemol - Makayen Walou [Live] (mp3)
14. Gnawa Diffusion - Lalla Mira El Gnawia (mp3)
15. Lili Labassi - Ya Lahbiba Aalach (mp3)
16. Dissidenten - Fata Morgana (Deep-Dive-Corp. Remix) (mp3)
17. Hasna el Becharia - Lala y Lala (Ena Sidi)/Ya Loubena (mp3)
18. Kamel Messaoudi - Ya Hasra Alik Ya Denya (mp3)
19. Matoub Lounes - A Yemma Yemma (mp3)
20. Jimmy Wahid - Salam Alikoum (mp3)
21. Mami - Cheikh (mp3)
22.
Dahmane El Harrachi - Khabi Serek (mp3)
23. Slimane Azem - Radio Trotoir (mp3)
24. Orchestre National de Barbes - A Lawah Lawah (mp3)

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 23:02

Joan Baez – Les Choses Les Plus Simples (mp3)

 

 

Ferme les yeux, ils transmettent cet étincellement qui éblouit mes yeux, part ailleurs je suis mal ici. Aussi loin que te mèneront tes pieds fins croquignolets, sûrement, la plus désirable paire de nougats que j'ai jamais vu, aussi blancs que l'ivoire, qui semblent n'avoir jamais été oppressés pas des tatanes, j'aurais dit qu'ils n'ont jamais fonctionné.

 

Aussi haut que pourront tes délicieuses mains, celles qui se délectaient aux contacts suaves se refusaient aux miennes, de vraies dextres de fée, lactescentes, aux doigts fins et grassouillets, aux ongles roses et luisants. Que j'aurais baisé comme le front de ma mère. Elles sont à vue d'un cœur captif, des menottes, elles aussi subsistassent et d'avantage que saurait être ton cœur enveloppé de chrome dans sa fermeté d'acier s'obstinant au rythme de mon palpitant ingrat tremblotant que j'aurais prié pouvoir fixer sur mes genoux et le repentir avec ces dernières gouttelettes. Si tu appliquais l'oreille à cet endroit entre ces lignes, tu entendrais distinctement deux bruits : Le premier devant, étranglé et allongé, l'autre fondamental, éclatant et abrégé, comme les tic-tac d'une montre. Un cœur que j’aurais crevé de mille coups si j'avais eu la moindre folie de te trahir. Ce cœur qui susurre, là, ce qu'il désire.

 

Aussi chronique et apathique que pourrait être ton ultime discours, face aux miens pourtant simples, Ah ! Si je pouvais exprimer comme je sais penser ! Bien que j'aie du cœur à l'écrit, Le procédé est long et le temps est court. Mais il est écrit là-haut que je suis entrain d'apprendre puis.. Dans ma tête, les mots se déguisent en courant d'air. J'ai ouvert ma lucarne, qui laisse entrer plus d'air fureteur, inquisiteur et curieux que de lumière. Vas-y donc, envole-toi. Comme un oiseau à tire-d'aile, tumultueusement. Comme une danseuse légère, qui paraît prête à s'envoler. Comme l'avion s'envole, malgré le brouillard. Comme mon âme qui s'envolera quand je mourrai. Comme une poussière fuyant de l'outil d'un jardinier, comme des chants agréables. Comme une prière s'envolant vers Dieu. Comme tes rancœurs, nos querelles et torts. Comme une fumée. Comme je vois s'envoler toutes mes espérances, toutes mes illusions, l'amour. Comme une passion folle, un désir après le plaisir. Comme mes cours d'écolier. Comme mes souvenirs d'enfance. Comme tes cheveux s'envolent au vent. Comme les choses simples que je t'ai dites se sont envolées. Mais... Cet écrit restera... Ne t'inquiète pas trop pour moi car sur les ailes du temps, la tristesse s'envolera... vas-y, je ne veux pas te voir chaque soir, me devancer à mon pageot, me contemplant avec tes yeux de paon écarquillés, bouche entrouverte quand tu dessines cet éternel sourire insane, ce baiser infaillible. Tes petits pieds sur mon oreiller profond, moelleux fleurant la cigarette pendant que ton auriculaire droit cherche ma bouche pour me faire taire, moi l'éternel poupon, je ne te dirais plus rien.

 

 

Quand on passe ses jours à oublier ses nuits : Joan Baez – Les Choses Les Plus Simples

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 23:02

Elbow - Crawling With Idiot (mp3) [1]

Come on it's not serious / I just need arms tonight

White snow I subsist you

Hot in my reversed world 

I don't have faith in you anymore

The passion is a great deal in itself

But not for a beloved without faith 

I get damaged in your dream

This fascinates me in my awareness too

With its great games with time

I think that I can’t be satisfies

The fuss that wipe-out my mind

No one is more important than you

I make whatever to have you

To lie down the arms spread in cross

Your white and frail arms as the shackles

They deduct my soul

On your soul that I see it

Making your days that makes my nights

They are the only ones

Who gives me my only picture of the world

You give me new dream to have you

You put me on the good manner

But you can’t resolve my aches

That I don't want to risk with you

I look far for you on the dark lines

You aren’t mine anymore

I ‘m not me anymore

Since you became my “myself”.

 

 

Emptiness in my arms, tonight: Elbow – Crawling With Idiot

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 23:02

Bob Dylan – Just Like a Woman (mp3)

When we meet again / Introduced as friends / Please don't let on that you knew me when / I was hungry and it was your world.

Ma bourrelle, laisse-moi te dire ô combien tu te réjouisses en plaisant à nous autres types pour qui, il ne te fallait pas grand-chose pour les épater, comme quoi, notre célibat, chasteté et continence sont les seules choses qui nous ramenaient chaque soir à ce boui-boui. Débarquant, quand je m'appuie sur ce buffet juste en face du dressoir, Je te distingue, d’un œil distrait, là-bas au fond de la piaule, érigée sur le bord de ton guéridon, fumant nonchalamment tout en regardant du coin de l'œil -cet œil-de-paon qui contredit toujours ton sourire insensé- grossir le cercle des spectateurs admiratifs pendant que je me fais, de plus en plus, discret. Tu penses que tu fais le centre du monde et que nous ne somment que tes satellites. Une reine que tu rêves d'être par simple désir de plaire, l'envie de paraître, le plaisir de voir et d'être vue. Pourtant, tu ne connais ni piété ni discipline, sinon il te suffisait en un rien si ce n'était que de te lever -et avancer avec ce galop cadencé a la danse hongroise, abandonnant ta fragrance afin de garnir cette atmosphère, une délicieuse fragrance léguant des souffles frais comme des caresses qui passent sur nos trognes- pour paraître une femme a la mode. Ou la lune que tu veux répéter pour qu'on soit restreint de virevolter à contrecoup de ta gravité grave, ta face visible, moi, comme un rayon de soleil, je me perds entre tes apsides cherchant ton autre face cachée avant que je ne sois anéanti par ton halo pendant ta révolution synodique. Ça te plaît, ça te plaît.. Tellement… du coup, tu te sens plus jeune et moi... un Homme.

Tu te rassures de ton attirance chaque soir que tu ouvres ta boîte à souvenir diurne quand pageotée ou levée sur ton séant, dessinant un sourire moqueur en ayant une brève pensée a tous les beaux mots qu’on t’ait dit. Dieu, tu gardes le mystère de ta pensée impénétrable et ça t’enjôle, te flatte, te subjugue et tu te sens encore plus femme chaque soir, même quand j’ai beau à te dire que je pourrais cesser de désirer ce que je cesse de pourchasser du moment que l’imagination n’a plus d’attentions à conseiller. Ce soir, je ne peux détacher mes pensées de toi : Mélancolie des souvenirs, prix du goût pour ta vie, révélation du sentiment d’être à toi, poésie de tes mots qui jettent le désordre dans mes réflexions, soucis de mes préméditations quand je ne me possède pas.

Blonde on Blonde. T’aurait compris le sens, cet homme à la poésie à fleur de peau, à bout de larynx et mélodieusement sur cet harmonica qui vient toujours obscurcir la révélation des amours niées, je serais rassuré plus loin par le sourire qu’il y a dans sa voix nasale, un sourire triste  « sad smile » comme celui de Charlie Chaplin.

Ah, you fake just like a woman, yes, you do / You make love just like a woman, yes, you do / Then you ache just like a woman / But you break just like a little girl.

Stéréotypée comme un moule par la nature, clichée comme un négatif par la communauté, consumée comme une fleur odorante par le soleil, fixité étonnante de l’âme due à la platitude de ces caprices. La femme comme l’homme comme la vie quand on la considère de près : que de banalités affligeantes, à mourir d’ennui et de tristesse ambiante, comme cette histoire dans sa simplicité trop humaine ou même dans sa mélancolie singulièrement prenante. De grâce, dit moi ce que tu es de différent vis-à-vis de tes congénères ? Qu’as-tu de plus ? -si ce n’est pas de moins-. Tell me darling, I want to know everything about you. Qu’est ce que tu as fondé de bon dans ta vie ? Qu’est ce que tu as vu de beau ou de moins beau, as-tu couru des risques de l’âme mis à part ceux que je n’oserais approcher ? As-tu vécu au moins ? Tu es du genre qui juge le livre de son titre, sans jamais le lire ? -Quand je trouvais nécessaire d’épeler ton nom- tu ne prends jamais cette peine, parce que tu ne sais lire, tu ne sais exister, même si tu as toujours cherché des raisons de vivre, je croyais avoir les remèdes capables de te faire vivre quand tu ne savais que cela nécessitait un cœur.

Tout ce que tu as su faire c’est d’être une [belle] femme par le mystère – il n’y a plus beau que l’âme, puis la pensée, puis la parole. Je ne voulais que tu sois un cas triste comme celles qui n’ont suent n’être que belles. Je le redis encore, n’y as pas plus bref que le règne de la beauté du moment qu’il y a qu’un fort petit nombre d’années de différence entre une belle femme et une femme qui ne l’est plus - Comme toutes les autres, comme si que tu pouvais être plus ! Tout ce que tu as su faire c’est d’être ramenarde, comme ta ligue d’ailleurs parce que ça te tourne la tête d’être ce que tu es, c'est-à-dire une fille. Une fille parce que tu quite comme telle et j’ai envie de te dire : I hate you darling. You’re a girl, but still I’m a living Man.

 

Je mourrais de soif pendant qu’il pleuvait : Bob Dylan - Just Like a Woman

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 23:02

Boards of Canada - In a Beautiful Place Out In The Country (mp3)

En ces temps d’été abominable, torride par cette ardente canicule et cet air lourd humide, confiné, étouffé, irrespirable. Les journées tournent en un vrai combat défensif. Entre un climat propice aux sorcières et un boulot qui va des journées chargées aux déplacements infinis menant des procédures, maquis de formalités, à toute allure. C’est en cette saison que je passe beaucoup de temps à réfléchir, ou, comment et avec qui, les vivre pour pouvoir relaxer sans avoir recourt aux frictions. Me détendre et faire en sorte que je puisse tenir le coup jusqu’au cool septembre, mois des vendanges et du cataclysme social.

Je sais que je dois réfléchir dès maintenant au prochain week-end, je pense déjà à prendre un disque de Bob Dylan ( Modern Times pour cette fois ), un bon film ( Singin’ in The Rain de S.Donen et G.Kelly, 1952 ), deux bouteilles de Coca et des cigarettes : Fuel de mes week-ends avec mon ami Loin, comme d’habitude dit-il ? Ou bien, est-ce que je me réveillerais le jeudi à 10h, me faire beau et sortir prendre un bon café à l’une des terrasses couvertes d’une rue à plain-pied, sous le beau soleil d’Alger, où peut être bien que je me donnerais le moyen de passer un autre week-end charmant avec elle, vivre nos fou rires, nos jeux enfantins et nos cajoleries et câlineries, peut être bien, mais je reconnais que je suis frêle pour les villégiatures avec les gars, les jeudis soir, là-bas sur ces plages désertes, ces tristes contrées paisibles et sablonneuses,brûlées par les feux de l’été, Savourant nos méchouis et nos boissons fraîches, sirotant notre liberté – Oh ! Ce méprisable mot qui a plus de valeur que de sens -. Juste à y penser, à tous ces endroits, à tous ces gens d’esprit que je ne veux vivre leurs indifférences sont bon à vivre, moi, homme de cœur, ne voulant plus être inutile je passerais sûrement du bon temps avec eux parce que je sais que je serais libre comme l’air, que je suis un homme bon vivant ( non, je ne le suis pas parce que comme on dit : Elle est à demi vivante et moi mort à demi )   heureux malgré tout, mais... Je pense que j’ai trop piaffé et trimé ces derniers mois, donc en écrivant ces lignes j’ai pris la décision de passer le week-end prochain chez mes parents, allongé à même le tapis que ma très chère mère adore beaucoup, celui qu’elle a hérité de sa mère. Il est très beau je l’avoue, d’une grande qualité faite à la main, un tapis que j’ai toujours aimé m’allonger dessus torse nu buvant une bonne coca bien glacée, tâtant ce tapis tout en écoutant du Boards of Canada, mais d’ici là, je dois arrêter de penser à être au plus bel endroit du pays, ce dernier n’existe que dans mon cœur.

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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 23:02

The Velvet Underground – Heroin (mp3)

The Velvet Underground – Rock and Roll (mp3)

Hier soir, quand j'étais en train d'écouter Take a Walk on The Side, je me demandais vaguement : quel effet ça fait de ne pas être un passionné fervent de Rock 'n' Roll ? Dur a imaginé quand même, est-ce que je serais ce gars qui, chaque soir, se branche sur sa radio locale pour écouter son émission préférée dont l'animateur se prend pour une star. Qui invite parfois des artistes tout en faisant ce qu'il a l'habitude de faire pour toujours être la Leading Figure de son émission. C'est-à-dire que si l'émission s'étend sur 52 minutes du temps précieux de la vie de ses auditeurs, lui il en garde 40 pour lui. Le reste, automatiquement les douze lamentables minutes sont réparties entre un résumé abrégeant le discours de l'invité et quelques chansons passées à l'antenne sans le moindre synopsis ni théorie musicale.

Sinon, est-ce que je serais ce gars qui erre dans la platitude d'une musique plébiscitée par le commun des auditeurs et encouragée par les médias sous prétexte de la diversité des goûts, je dirais une démocratisation du anything but nothing. Ce bruissement parachuté pendant les années de braise, prenant place dans une communauté vidée de toute initiative culturelle de rang. J'avoue que cette dernière supposition ne me plaît pas, je dirais qu'en une ultime situation, je me donnerais le luxe de poser chaque soir l'oreille sur l'asphalte, aussi raide qu'il soit, pour capter quelques vibrations harmonieuses, ce tragique résultat de la répercussion des pneus usagés rechapés transmettant l'étourdissant bruissement des moteurs sur un bitume dégradé par des trous et des flaques d'eau stagnantes.

Encore, est-ce que je serais ce gars qui se précipite après le dîner de se mettre à l'aise devant son téléviseur, cette Mind F*** Machine, mordant sa lèvre inférieure, prenant sa télécommande d'un geste presque machinal, pour, encore une fois, zapper d'une crétinerie à l'autre, alimentant son âme de robot avec un amas de sensations abracadabrantes.

Je suis rien de tout ça, je suis juste ce gars qui est en train d'écouter I’m Set Free en chantant à tue-tête.

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 23:02

Tim Buckley - Gypsy Woman (MP3)

 

But if you come runnin' with desire / Oh, gypsy woman knows how to get your blood hot higher

 

Fraîche dans ta nouvelle robe estivale, belle, tu exhales comme une forêt africaine, je vois tes boucles d’oreilles et je les compatis... Longues, elles brillent comme des larmes qui ont laissé tes oreilles depuis une année, sans jamais atteindre tes épaules glorieuses, blancs...  

Elles sont toujours là, suspendues entre la joie du départ et l’espérance infinie d’atterrir, s’anéantir. Ça vaudrait mieux... Elles souffrent et ça te fait belle. Je sais que tu aimes... Danse donc...

 

Danse comme une gitane...

Laisses parler tes doigts...

Laisse les dire les choses que seule une danseuse gitane sait...

Que seules ses doigts sachent exprimer, se transformer en bouches

Qu’ils disent...

Les appels incandescents...

Les rendez-vous altérés...

L’envie et l’espérance...

Tout se dit d’un geste de tes doigts...

Danse comme une gitane...

Je garderais mon siège pendant que l’Iliade, l’épopée de tes doigts...

Me moissonne...

M’épousseté...

Me soulève...

Puis me déposes sur une écharpe arabesque en soie, qui pue le jasmin, sans t’inquiéter...

Comme tu as volé le vert de mes yeux sans t’inquiéter... Comme tu as volé la lumière de mes jours avenirs sans t’inquiéter... 

Je garde mon siège...

Je plonge en apnée...

Pendant que l’Iliade de tes doigts est à son acné...

Comme un paon, rengorge toi... jamais je ne me parerais de ton plumage magnifique... Mais... Pitié...

Ne t’arrête jamais, yeux d'paon.

 

                  

 

Langage digital pour cœur en miettes : Tim Buckley – Gypsy Woman

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MP3, Propos Barbants & Mauvaise Foie

  • MP3 Blog Lunatique

MP3 Blog about pop, rock and electro. A bit me but a lot of trauma music interpreted according to different perceptions.

  • Mention (presque)-Légale

The MP3 "specimens" presented here are made available to users for a limited time, and only for the wish to promote music. Hope it would encourage buying the discs. If you have official rights of any material, please email me and the concerned file will be deleted.                                                                          Les MP3  "spécimens" proposés ici sont mis à la disposition des internautes, pour une durée limitée, uniquement et pour la seule volonté d'encourager la musique. J'espère que ça donnerait envie d'acheter les disques. Mais si vous détenez les droits officiels d'un morceau mis en ligne sur ce Blog, envoyez-Moi un e-mail et le fichier concerné sera illico aboli.

  • Hatful of Lyrics 

...I agreed that what really matters is what you like, not what you are like... Books, records, films - these things matter. Call me shallow but it's the fuckin' truth, and by this measure I was having one of the best dates of my life.

(  "Nick Hornby - High Fidelity " )

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