26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 21:37

En toute chose, il faut considérer la fin. Je ne sais même pas quel est le nigaud qui a dit cela et pour quelle occasion. Ça sonne comme un sort qu’on jette comme ça, n’importe comment… et ça fait mal… très mal.

J’avais beaucoup écrit et pour différents événements, mais non je suis trop feignant pour voir mes notes se défiler sur les écrans de vous autres fureteurs. Tant pis…  

Le destin se joue des hommes comme moi et leur réserve une multitude de fins dramatiques auxquelles se mêlent les interprétations des zouaves, encore tant pis. 

 

EN PLUS, IL FAIT HORRIBLEMENT CHAUD DANS CETTE CHAMBRE…

 

Mais, avant de partir.. du name dropping..

à Karim, dit le FENNEC. Et a DZBLOG.COM ( RIP a ces deux ).

Take care.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:18

 

 

Ce sentiment différent, prêt à la rivalité et certain du triomphe, ne me vouait-il pas d’avance à la déception ? Ma quête de mon céladon humain dans les méandres du génome est donc condamnée à l’échec, aboutissant à la négation dans la spécificité de l’humain. Cependant, pourrais-je oublier mon lugubre sort ? Quand je répands de sempiternelles jérémiades sur mon impotence à me rattraper, à nous rabibocher, quand j'ai les yeux submergés jusqu’à l’assèchement de mes glandes lacrymales ? Inutilement, martyr qui naquit de la sépulture d’un sentiment divin, je ne rougirai pas de tomber à tes pieds (nus ? Les traînes-tu encore sur cette plage déserte comme pour te réconfortée de ta liberté, sans te souciée de ta trahison fondamentale à l’égard de mes yeux ?), me sied-il de montrer une tête trop fière ?

J’ai toujours écrit en auteur émérite, improvisant souvent de subtils titres pour mes textes. Indubitablement et bien entendu que pour réussir une bonne enseigne, j'ai toujours dû motiver une audacieuse témérité et une succincte aptitude linguistique qui me donna la possibilité d'user de procédés rhétoriques sans pour autant être vraiment explicite. Tâchant toujours de suggérer un titre, qui ne monte pas trop en sens, c’est-à-dire plus haut que le texte lui-même, mais seulement d'un cran, sans jamais lésiner sur l'importance d'attiser la curiosité du lecteur ? En essayiste néophyte, j’évitai en même temps, et ce n’est que par esprit fignoleur, d’être groupé avec ceux que le titre est, souvent leur unique soutien. Ceux qui écrivent beaucoup, mais ne disent jamais rien. Néanmoins, sachant que mon écrit peut être déchiffré par un lettré (les titres des écrits sont comme ceux des hommes aux yeux du lettré, il ne juge de rien par les titres), je tenterais donc dans ce qui suit de coucher sur le papier peint de MS Word un peu plus qu’un titre. Curieusement, le présent avec tout son paradoxe qui condamne déjà l’écrit à se développer en butant sur une aporie de fond et de nature : Cet assemblage fâcheux des deux sentiments, pourtant antagonistes, ne souffrirait-il pas de promiscuité étouffante ? Peut-être qu’une telle enseigne laisserait supposer un certain esprit d’hésitation coupable d’aller vers l’autre, ce qui ne serait pas totalement faux comme préjugé opiniâtre même si les choses ne sont pas aussi simples et évidentes comme laisserait, plausiblement, entendre mon écrit qui, volontairement et sans aucune afféterie, ne fera que m'apporter le réconfort de la révélation dans la valse de notre discorde et la beauté de l'écrit. Cela me permettrait de me sentir un peu plus léger en arrachant de mon palpitant un vif chagrin qui dure déjà en le matérialisant, le mettant juste là… devant moi sur ce bureau au coin de ma chambre comme un objet ornemental qui honorera mon quotidien, pendant quelque temps, avant que je m'y habitue, avant qu'il ne soit rangé dans l'insoutenable et inconsciente banalité de l'oubli. M'y voilà ! Chaque fois que je me mets à écrire (j’avoue que ce n’est plus le besoin que fut un certain temps), je me libère progressivement, au fur des phrases et paragraphes, de l’impression pressante de perdre mon temps tout le temps. Peut-être par simple sensation d’utilité ou peut-être à cause du seul fait d’avoir quelque chose à raconter qui me donne la possibilité de prouver que je suis bien vivant. Ce serait vraiment difficile de démêler les deux perceptions afin de trouver la raison pour laquelle j’écris. Ou devrais-je chercher un peu plus ailleurs ? Dans cette idée, toujours persistante et dérisoire en même temps, de vouloir justifier mon passage sur la planète terre avec une progéniture qui serait digne de son géniteur bien irascible que lunatique. De superbes qualités que je me verrai en train d’étaler entre les lignes de cet écrit, je veux dire cette histoire bouffie et turgide d’orgueil et de supposés. Une péripétie dont je regrette le dénouement. Je sais au moins que je n’écris pas parce que je monte chaque soir sur un lit vide, ou parce que mon orgueil souffre le mérite du lit des belles âmes. Ce lit même que je n’avais remarqué la vacuité que le soir du jour où mes yeux ont bu son sourire, où mes oreilles ont été choyées par la tendresse de sa voix, que tout mon être soit fécondé par son charme et l’attrait de sa simplicité d’esprit. Celle qui, à chaque rencontre, me donna le noble bienfait de me sentir plus vivant au monde par l’aumône de sa simple présence.

Mon regretté petit poussin, ma sylphide était pâle et bien élancée, d'une dégaine fine et gracieuse. Elle était gentille, belle, mais pas très jolie, un modèle de femme où il y avait de tout, des mensurations souhaitables pour me contenter, me ravir à me faire songer a elle alors qu’elle est toujours là. Elle était la femme que j’ai toute ma vie rêvé d’avoir... Je passais beaucoup de temps à l’observer, l’auscultant de la tête aux pieds avec des regards amoureux, presque caresseurs, d’un œil qui frôle le toisé. Comme si je savais que je n’aurais ce loisir que le temps d’un songe. Subconsciemment, je me disais que tout cela était trop beau pour nous subsister. À ce que je me rappelle, il n’a jamais été question de faire le fanfaron pour l’épatée ou lui plaire, encore, je ne lui faisais pas les yeux doux, moi qui ne suis jamais mirliflore. Quand on est un véritable homme, on se tient à égale distance de la vantardise et de la gandinerie. Ni fier-à-bras ni joli cœur. Tout juste fervent, je me tenais devant elle, visiblement en homme girond, prudent et réservé, mais mes yeux lui laissaient toujours supposer un autre côté alors inconnu de fou passionné, de romantique aigu, d’hystérique de corps, d’érotomane d’âme. C’était bien réel quand elle disait que ma virilité surgissait de tout mon être quand tout moi est zéphyr la caressant onctueusement, des pieds à la tête, en laissant au passage, des étoiles dans son ventre. Je m'en rappelle les moindres détails et sentiments comme si c’était il y a cinq malheureuses minutes. Où ce jour-là ? Bouleversé par ce qui venait d’arriver, ou peut-être devrais-je dire ce qu’elle venait de commettre à l’encontre de NOUS et de tout ce que j’éprouvais pour son être ? Actes irréfléchis auxquels je n’ai pu trouver d’explication probante jusqu'à aujourd'hui. Pendant que je la conciliais, et contre toute attente logique, je recevais à pleins nerfs, à contrecœur, et avec tout mon être désolé, son inimitié affichée devant ma bonhomie ombrageuse. Je n’attendais qu’un petit signe facial, gestuel ou même des mouvements oculaires involontaires qui, habituellement, précédant le dégorgement de la glande lacrymale pour… la prendre dans mes bras, l’étreindre, la rassurée et me rasséréner de son haleine bouffée sucrée que je lui rendrais dans un seul souffle accompagné de toute l’attente d’une longue vie sans elle. Choses que j’avais osé espérer percevoir après avoir stimulé son subconscient facilement rappelé en le submergeant d’émotions fortes avec des mots sincères enveloppés de méfiance hautaine. Mais en vain ! Après un torrent de mots cruels, un étalage de dédain, le langage de mésestime débité de la bouche la plus vénérée par mon cœur, je me suis retourné, dos courbé, à ma solitude triviale.

Maintenant, je me rends compte, depuis le jour qu’elle n’est plus là, que je ne m’étais plus permis d’être seul et libre. Comment si je me suis acharné sur mon travail jusqu’à des heures tardives, accomplissant religieusement des tâches quotidiennes ? J’ai fait, aussi, mon ramenard aux yeux brillant, attelant de nouveaux compagnons chaque soir en choisissant le plus commères de mes connaissances. Pour m’oublier dans l’atmosphère intime qu’ils créent et leur gaieté remarquable. Ils me faisaient oublier souvent, où je j’étais et d’où je venais jusqu'à ce soir où je me retrouve esseulé dans ma chambre avec une couche simple que j’ai pris l’habitude d’appeler « grabat de célibat », car à chaque fois que je me retrouve ankylosé dessus, il ne m’offrait qu’à veillé sans amours à dodeliner ni songe à faire. Ces nuits dessus sont des trésors perdus pour moi. Que de rien, que de vide. Après une année sabbatique, ma seule pensée d’elle ne pourrait s’agir que de ce qu’elle représentait réellement pour moi, ce doux espoir ! Maintenant qu’il est éteint, fait-elle le bonheur d’un autre ? Qu’importe, mon Dieu ! se soucie-t-elle ? Et qu’importe aussi ! Espoir ? À m’entendre dire ce mot, je me sens si faible et capable de toutes les lâchetés pour retrouver sa proximité. L’espoir, n’est-ce pas ce sentiment qui fait fléchir les hommes et les empêche de reprendre le galop dans la direction que seul leur instinct aurait à choisir ? L’espoir, cet échange douteux entre le songe et la réalité, qui fait vivre, qui fait croire que la bonne cause triomphera toujours à la fin ? Ma cause à moi n’était-elle pas déjà perdue le soir où elle avait pensé qu’elle pouvait s’éloigner de moi ? Saurais-je être assez austère envers elle en condamnant sa pensée d’infâme trahison, dont la seule idée m’avait pénétré d’épouvante et d’indignation ? Et notre contrat moral ?

Que s’est-il donc passé ce jour-là, mon poussin ? Tu es venue d’une tenue blanche soutenant un visage pâle sur lequel un sourire de compassion y coagulait, qui, apparemment, nous été dédié pour de pareils jours. Depuis que tu étais là, je faisais de la rétention de sang dans mes veines jugulaires empêchant le tressaillement de mon cœur. Une autre fureur me soulevait de son débordement, différente de celle que notre histoire fraîche avait habitué nos mains, nos bouches et nos têtes lovées. Mon petit poussin, ce jour-là, le monde chavira autour de moi et plus bas que tes petons, j’ai dégringolé, mon effondrement fut comme une descente infinie, une chute libre en un tour d’impesanteur, puis lente, étiolée peu à peu dans les abîmes de mes pires pensées. Dans cet obscur voyage, où le soleil a pris congé, j’ai croisé des visages appris, sans yeux ni formes concrètes, à qui en haut, je me suis mêlé à leurs poussières qui se combine dans une irrémissible concupiscence de renaître. Aucune envie de subsister à cela, je ne vivrai plus pour des cendres qui risquent le vent.

Je serais à cran chaque fois que je m’entends réfléchir à ce maudit jour. J’en suis sûr qu’elle n’est pas consciente que penser à elle et de ce qui s’est passé ce jour-là me fait atrocement mal. Pour une fois de toute ma vie, j’aurais aimé avoir la mémoire courte, de toutes mes forces je l’aurais souhaité, car, nos vécus, pour être emmagasinés dans notre mémoire, ne le sont qu’une fois enveloppés de fortes émotions et leur rappel nous fait envahir dans leur flot, après quoi, involontairement, nos ego les extrapolent sur notre présent avant de les projetées sur notre future en une sorte de propulsion furtive qui finis par écrasement de nerfs et grincement de dents. Ce qui explique bien le pincement que j’ai au cœur et la cravate que dessine ma tête sur mon torse, yeux clos, chaque fois qu’il me vient à l’esprit de me risquer à revoir dans ma conscience nos rencontres étendues et renouvelées à bouches et regards nus, en heures volées de l’effacement de nos longues journées individuelles, s’épousant à nous par leur saveurs successives et interminable embrassement, chaste comme l’amour archangélique, profond comme la douleur humaine. Des moments qu’elle exprimait à mesure de notre histoire en choisissant les mots les plus simples, mais gardant tout leur noblesse, les associant avec candeur, mais d’instinct fort sciemment, pour en faire ses complices et les présenter comme d’humbles sacrifices de la tendresse à l'amour. Ces mots pour lesquels j’ai, désormais une certaine sympathie à les voir ainsi mourir, opprimé par l’absoluité silencieuse de l’interruption. Ce n’est pas d’exagération qu’a chacune de nos rencontres, elle recréait le monde par ces paroles essentielles et impératives, seulement pour l’aménager de son silence et de ces sourires. Un monde heureux d’être, où sa voix était impérieuse.

Je te tiens prisonnière de ma pensée. Shahrazade de mes nuits. Conteuse de notre histoire insulaire : seuls sur un divan entouré de vide bleu au milieu de l’île de mon chimérique. Puisse mon imagination prolifique épouser ton talent de diseuse de conte qu’est le notre ? Cette fantasmagorie binaire s’interpénètre d’une fluidité impressionnante, n’est-ce pas ? C’est vrai, tu sais ? Il faut cette distance pour que je découvre que tout ce que j’allais aimer, tout ce dont j’allais me pourvoir est là dans cet attrait, ce tour de prestidigitation se fondant en chatterie.

Je m’interromps. Je m’entends lui parler sans voix, alors que je n’ai plus le droit de souffler mot en sa direction. Mais qui diable pourrait-il m’ôter ce droit ? Ce foutu orgueil, même s’il est illégitime, suspicieux et despotique à l’excès, reste qu’il a été outragé par sa haute faveur dont il souffre le martyr. M’autocensurer, de lui destiner la parole, m’a fait frôler à maintes reprises l’implosion. Ainsi, pour absorber la ferveur de mon esprit effervescent, je me suis mis à méditer sa beauté en un silence de cathédrale que je n’interrompais que pour rabâcher quelques paroles bonnes et suaves qui, naguère, coulèrent de ces lèvres, source unique de la pitance dont je suis privé. Je m’interroge maintenant : Plus d’un an après, l’aurai-je reconnue alors ? Aurai-je su voir avant ce qu’aujourd’hui m’est évidence ? Qu’elle était pareille à toutes les femmes pourtant singulière ? Que le meilleur de ce que je voudrais avoir un jour était présent ? Que cet essor, cette poussée ne sont que le résultat de sa prédisposition à rendre toutes choses l’entourant sa complice de prédilection, fondant de toute part devant moi. Si seulement les auraient-elles mises au service de l’amour.  Ça aurait été, en simplification, ma nouvelle succulence quand l’étau se resserre entre l’âme et la chair. Elle aurait sans doute adopté béatement mon envoûtement et mon bon gré de plaisir. Dieu ! Qu’elle me plaisait ! Et qu’aurai-je donc eu de goût pour elle ! Sait-elle présentement que ce que s’était effondré d’un seul coup était un monument de joie, de grande fierté, de jours très humbles dessinant avec un esprit originel, ses jours présents ?

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:41

Télépopmusik – Yesterday Was a Lie ( MP3 )

 

Did I sale my soul for this feeling, so long ago  

 

C’est le 2013, et pour le premier jour de l’année, je me suis retrouvé sur un banc public en pierre entrain de trinquer une tasse de café à ma santé avec moi-même,  tout en écoutant I'm Wrong About Everything de John Wesley Harding et je suis, faut le dire, l’homme le plus heureux du monde, cette sensation là est un bonheur à l’état pur, quel pied ! C’est mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que le sexe, mieux que toutes les trilogies de Star Wars, mieux que le déhanché  d’Uma Thurman, Mieux que la face B d’Abbey Road, Mieux que le petit pas de Neil Armstrong sur la lune,  la fortune de Bill Gates, les transes du Trilok Gurtu, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy,  mieux que Woodstock Festival et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...

 

Et je vais encore me le dire...

 

HIER ÉTAIT UN MENSONGE...

 

The-Queen-is-Dead.jpeg

 

Télépopmusik – Yesterday Was a Lie : Et j’en demande pas plus !

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 01:32

 

Polyphene – Mchit Nchouf [Youtube Link]

 

Je t’ai toujours suggéré de sortir les vieux costumes de nos grands-parents et de parader dans l’aire insipide qui nous séparait en laissant le temps faire le reste… Toi en Chaouia et moi en Bédouin, nous courrons pour aller errer sur cet immense abîme qui nous divise pour parfaire ce trop plein d’énergie qui nous range de l’intérieur et nous garde insoumis… Que le ciel… que la paix s’affale sur nous sous le joug salutaire d’une subtile harmonie.

Ô ! Oh que souvent, les choses deviennent impossibles quand on s’y met cœur et âme. Fallait-il que j’y laisse des plumes ? En porte-à-faux, je me vois tenir devant cette fausse porte qui ne s’ouvrira jamais. Devant elle, j’ai vu naître en moi haine, châtiment et deuil. Je n’avais d'yeux que pour toi mais je ne te vois plus, mes yeux brillent d'une fièvre un peu disparue, un cerne les creuse d’un brun profond, accentuant leur immuabilité, car je ne te verrais plus jusqu’au jour ou j’aurais tourné l’œil. Laissons tout à cette porte. Laissons tout à cette porte. Laissons tout à cette porte et écoutant, mots et mélodie, venus d’un temps révolu mais où tout y était VRAI.

 

 

 

femme chaouia

 

 

 

Polyphene – Mchit Nchouf: et j’ai eu le dos courbé du souci de ta mère et contrariété de ton père.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 23:57

Massive Attack – Black Milk ( MP3 )

You're not my eater, I'm not your food


Ce soir, j’ai grand besoin de crier certaines choses que j’ai tue très longtemps puisqu'il fallait avoir le cœur bien assuré, et encore la tête un peu déraisonnable, pour résister à ces tintamarres que j’entendais dans mon cerveau et qui seraient, sans aucun doute, causées par le retournement ahurissant et cruel de la situation, mais contre ma raison même, mon sang, mes tripes me disaient que tout est fini.

Certes, ma vie est déjà pleine de perdus. Mais le plus regretté des perdus est le petit garçon que je fus. Là, maintenant l'heure est venue pour qu’il revienne reprendre sa place au-devant de ma vie, rassembler mes indigentes années jusqu'à celle-là. Puis, n’aie-je pas le droit de parler pour lui ? Mais justement, on ne parle pas au nom des tendres années, il faudra parler son langage.

Je ne suis pas un homme exceptionnel, comme disait-elle en se voulant rassérénante à mon égard en un mot lâché comme un trait d’arbalète, hormis que notre temps n’a pas besoin d’individus exceptionnels, mais de personnes capables d’engagements et de préceptes. L’idéal tant espéré pour moi était de me considérer comme un homme à part en cherchant, trouvant et gravissant une cime inaccessible aux autres hommes. L’avoir, elle, juste pour moi serait comme se réserver une destinée exceptionnelle.

En écoutant Liz Fraser chanter, j’ai l’impression que mes tripes se délogent, glisse à quelques kilomètres de moi, je les vois sans jamais pouvoir les récupérer. Je mets le volume de ma stéréo sur 18 en les regardant s’éloigner... de plus en plus petits jusqu’à disparaître, les perdre. Après quelque mois en esseulement avec Ludwig Van, voilà que je suis sorti de ma bulle ( c’est plutôt ma bulle qui m’a éjecté ) pour revivre les années-lumière du trip-hop et le résultat serait cette envie de mettre ma casquette de Baseball, enfiler mes baskets pour courir aussi loin que mes jambes peuvent me porter affin de retrouver le petit garçon intrépide qui somnole en moi.

 

 Glass of unlit milk to unwind

 

Massive Attack – Black Milk : Just for god ?

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 20:32

Un chemin désertique entre Alger et nulle part pour trouver un endroit mieux que là où j’ai déjà été, une machine à café qui a besoin de réparation dans une chambre vide. Le lit est fait, la fenêtre ouverte laisse la pluie entrer. Se consumant dans le coin, je suis le seul qui rêve qu’il t’a avec lui, mon corps se tourne et aspire à un sommeil qui ne viendra jamais.

Parfois, un homme s'emporte, quand il se sent comme il devrait avoir son plaisir et beaucoup trop aveugle pour voir les dégâts qu'il a faits. Parfois, un homme doit se réveiller pour découvrir que vraiment, il n'a personne.


… ET JE REVE, SOUVENT.. JE LUI DIS TOUJOURS…


Mon amour, laisse-moi dormir ce soir sur ton divan et me rappeler l’odeur du tissu de ta robe de ville simple et minaude. Précieux d’or, précieux d’argent et de perles dans les huitres de ta chair, laisse nous deux tomber à terre pour servir et prier à l'amour, nous naitrons de nouveau à partir du rythme et nous crieront du haut des cieux:  Je suis là dans tes bras.

 

 

 


 

 

Elbow – Fugitif Motel : Chante Guy Garvey, t’es le seul à savoir dire ce que je pense

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 19:06

La Furreur de Vivre

 

La Furreur de Vivre, un cri désenchanté d’une jeunesse aliénée du monde des adultes, sera toujours synonyme de sa vedette, James Dean, dans le rôle qui a le plus aidé à créer son image et sa gloire posthume.


Le besoin d'être aimé et compris comme un individu est au cœur de ce film intitulé de façon inappropriée, qui met l'accent sur trois jeunes : Platon ( Sal Minco ), dont les parents divorcés ont abandonné. Judy ( Natalie Wood ), qui estime que son père a retiré son amour, et Jim ( James Dean ), qui est «  déchiré » par une mère dominatrice et un père faible. Contrairement à beaucoup de film de rebelles adolescents qui ont suivi, ce film blâme sur les parents plutôt que les adolescents. L'action principale se déroule sur une journée, et comprend un combat aux couteaux, un Chicken Run ( une course à haute vitesse dans les voitures Hot Rod au bord d'une falaise ) et une histoire d'amour entre Jim et Judy. Nicholas Ray, faisant son premier film en CinemaScope, un format dans lequel il allait devenir un maître, prit les qualités immédiates et intemporelles de l'adolescence frustrée.

Curieusement, toutes les jeunes étoiles du film ont quitté ce monde après une mort violente et à contre-nature : Dean a été tué dans un accident de voiture, Mineo a été assassiné, et Wood s’est noyées dans des circonstances mystérieuses.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 19:13

 

Anour Brahem - Al Hizam Al Dhahbi ( MP3 )

 

 

Si tu le veux, tiens-moi par ton absence en tribulation ;

Ou, si tu veux, tiens-moi par ton union en jubilation ;

Je ne demande ni le premier ni le second traitement ;

Que ton cœur me tienne selon ses prescriptions !

 

( Omar Khayyam – " Rubaiyat " )

 

omar khayyam 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 17:19

Tim Buckley – I Never Asked to be Your Mountain (MP3) (chaire de poule garantie)

 

You didn't understand my love, You don't know why I try, And the rain was falling on that day, And that's the reason why.

 

Entre une lippée de café et une taffe de cigarette dont trépide pour tomber la cendre exsangue, j’espère qu’il me reste assez de temps pour écrire quelques vaines éloquences à l’attention de Mlle Foedera. Je verrais bien, j’essayerais donc. Si je n’y arrive pas, tant pis, et qu’importe ! Le contexte est déjà très peu avantageux. Si j’y parviens, tant mieux, et qu’importe aussi !

J’ai toujours reconnu que mes apparences ne convenaient jamais à mes aspirations courantes, à ma passion au rangement et à l'arrangement. Subséquemment, je n’accordais guère d’importance à ma grande et impardonnable liberté d'allure et à mes apparences indifférentes, viscéralement insoucieuses à tout ce que les lieux imposaient à ma présence que je partageais avec ses regards volés avec la complicité de ma reculade habituelle qui ne me conseillait aucune sympathie envers ses fixations insanes. Je fuyais son attention pour quelque temps en glissant dehors, afin de rêver, le temps d’une cigarette, à ma thébaïde du soir, à mon vide commode, à ma piaule tiède où je me réfugierais, temporairement, loin de l'éternelle giboulée de bêtise humaine.

Obligeante, plaisante. Mlle Foedera semblait jouir du succès de la femme la plus convoitée de l’entourage. On la voyait sourire jovialement à tous les langages flatteurs, aux paroles d’usage matinal que chacun lui prodiguait pour marquer sa présence. Moi, je demeure là, retiré n’ayant que peu d’intérêt.

Depuis quelque temps, et cela fut sans aucune introduction. Tout a bizarrement changé.

Et tout a commencé un jour d’hiver. Étant plongé dans la monotonie de mes journées. Après être demeuré silencieux un moment, je repris conscience, ouvert les yeux, redécouverts, sous une vision nouvelle, son adorable silhouette en train de commettre l’une de ses rondades spasmodiques avant qu’elle ne lance en ma direction un regard impertinent qui m’enduisit, de la tête aux pieds, de cendre liquide, m’aplatit puis me jeta aux supplices de la géhenne de mes pires pensées.

Je ne sais en vérité s’il ne faut pas attribuer à ce nouveau mode écoespèce de communication, né du triste hyménée conclu de son parfait dédain avec mon arrogance martiale, le genre de subtilité d’esprit qui me permet d’appréhender en cet instant ce que j’ai éprouvé toute ma vie : L'univers de la femme est un univers de douceur, de finesse et de complaisance. Ses ordres sont des caresses, ses menaces sont des pleurs.

Ce jeu mystique de mon imagination ne m’étonnerait pas, s’il n’était accompagné d’une sorte de mépris pour mes souffrances et pour mes joies passées. Vue à distance, ma vie est comme rétrécie par un phénomène mental. Cette longue et pesante souffrance qui a duré trois ans peut à cet instant se refaire par quelques expressions dans lesquelles la douleur ne sera plus qu’une idée, et le plaisir une perspective philosophique. Je suppute, au lieu d’éprouver, mais, avec transport, car là, je suis en train de vivre, je raisonne, je souffre, je suis ému, j’aime par le regard. Celui qui, comme moi, saura sentir par l'oeil ressent, à contempler les beaux êtres, la même joie effilée, raffinée et intense.

 

1920s style of woman by mirror 825777

 

 

Tim Buckley – I Never Asked to be Your Mountain : Je ne sais pourquoi j’essaye toujours

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 23:18

Ca fait longtemps que je n’ai pas écris par là, ni par ailleurs d’ailleurs... une bonne Grafenwalder Strong avec quelques larmes aux pourtours manquait à l’inspiration.. Ce que je voulais te dire ce soir... Jonathan Richman pensait toujours qu’en cas de pépins, tu pourras toujours écouter l’eau passer sous tes pieds pendant que tu compte tes cheveux blancs... là, Lou Reed est strictement déconseillé... même avec 20 dollars dans la main...

Si tu n’es  pas un passionné de rock n’ roll, tu ne connais probablement pas The Modern Lovers. Conseil coco...  débranche ta stéréo...  tire la chasse après avoir posé ton iPhone au fond de la cuvette... Inscrit toi chez la Raïmaniaques anonymes, t’aura droit à un disque de gratos chaque Samedi  que fait une journaliste Françoise t’accusant de lui avoir fais un bébé-Raïman.. Faut l’accepté, faute de quoi… tu passeras les 5 prochaines années à écouter la musique mi-noirs mi-blancs entre quatre murs arrosés des mictions  de tes colocataires a qui tu jureras que t’es Straight...

Pour écouter Cheba Kheira tu n’a qu’a trainer les pieds au marché de sous-vêtements vietnamiens pour femmes ex-démodée… ca ne doit pas être compliqué.. Suffit de trouver la barbe... à papa… !!


I'M STRAIGHT...


I SAID, I'M STRAIGHT...


Ici la voix de Jonathan Richman est si franche et nue, Morrisey et ses semblables semblent comme observés, âmes grincheuses… if these guys, if they're really so great, tell me, why can't they at least take this place..


http://img.listal.com/image/1217474/600full-the-modern-lovers.jpg

 

 

 

The Modern Lovers - I'm Straight  ( MP3 ) (je dois appeler pour dire que je veux prendre sa place)

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MP3, Propos Barbants & Mauvaise Foie

  • MP3 Blog Lunatique

MP3 Blog about pop, rock and electro. A bit me but a lot of trauma music interpreted according to different perceptions.

  • Mention (presque)-Légale

The MP3 "specimens" presented here are made available to users for a limited time, and only for the wish to promote music. Hope it would encourage buying the discs. If you have official rights of any material, please email me and the concerned file will be deleted.                                                                          Les MP3  "spécimens" proposés ici sont mis à la disposition des internautes, pour une durée limitée, uniquement et pour la seule volonté d'encourager la musique. J'espère que ça donnerait envie d'acheter les disques. Mais si vous détenez les droits officiels d'un morceau mis en ligne sur ce Blog, envoyez-Moi un e-mail et le fichier concerné sera illico aboli.

  • Hatful of Lyrics 

...I agreed that what really matters is what you like, not what you are like... Books, records, films - these things matter. Call me shallow but it's the fuckin' truth, and by this measure I was having one of the best dates of my life.

(  "Nick Hornby - High Fidelity " )

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    Ce sentiment différent, prêt à la rivalité et certain du triomphe, ne me vouait-il pas d’avance à la déception ? Ma quête de mon céladon humain dans les méandres du génome est donc condamnée à l’échec, aboutissant à la négation dans la spécificité de...
  • 2012, c’était hier
    Télépopmusik – Yesterday Was a Lie ( MP3 ) Did I sale my soul for this feeling, so long ago C’est le 2013, et pour le premier jour de l’année, je me suis retrouvé sur un banc public en pierre entrain de trinquer une tasse de café à ma santé avec moi-même,...
  • Il est dans ma maison d'autre maître que moi
    Polyphene – Mchit Nchouf [Youtube Link] Je t’ai toujours suggéré de sortir les vieux costumes de nos grands-parents et de parader dans l’aire insipide qui nous séparait en laissant le temps faire le reste… Toi en Chaouia et moi en Bédouin, nous courrons...
  • Glass of unlit milk to unwind
    Massive Attack – Black Milk ( MP3 ) You're not my eater , I'm not your food Ce soir, j’ai grand besoin de crier certaines choses que j’ai tue très longtemps puisqu'il fallait avoir le cœur bien assuré, et encore la tête un peu déraisonnable, pour résister...
  • Fugitif Motel
    Un chemin désertique entre Alger et nulle part pour trouver un endroit mieux que là où j’ai déjà été, une machine à café qui a besoin de réparation dans une chambre vide. Le lit est fait, la fenêtre ouverte laisse la pluie entrer. Se consumant dans le...
  • Rebel Without a Cause
    La Furreur de Vivre, un cri désenchanté d’une jeunesse aliénée du monde des adultes, sera toujours synonyme de sa vedette, James Dean, dans le rôle qui a le plus aidé à créer son image et sa gloire posthume. Le besoin d'être aimé et compris comme un individu...
  • Hulmu Rabia
    Anour Brahem - Al Hizam Al Dhahbi ( MP3 ) Si tu le veux, tiens-moi par ton absence en tribulation ; Ou, si tu veux, tiens-moi par ton union en jubilation ; Je ne demande ni le premier ni le second traitement ; Que ton cœur me tienne selon ses prescriptions...
  • Foedera d'Alger
    Tim Buckley – I Never Asked to be Your Mountain (MP3) (chaire de poule garantie) You didn't understand my love, You don't know why I try, And the rain was falling on that day, And that's the reason why. Entre une lippée de café et une taffe de cigarette...
  • I'm straight and i want to take his place
    Ca fait longtemps que je n’ai pas écris par là, ni par ailleurs d’ailleurs... une bonne Grafenwalder Strong avec quelques larmes aux pourtours manquait à l’inspiration.. Ce que je voulais te dire ce soir... Jonathan Richman pensait toujours qu’en cas...